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How to reincarnate you.

30 septembre 2010

Celestica.

Sombre désespoir, colère, tristesse mélancolique, sans repères ni dieux, sans croyances mais VIVANT d'amertume.

darkness


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30 septembre 2010

Where I end and you begin.

Il est tard, c'est à dire 2h du matin, c'est à dire l'heure ou tout mes sens sont en action et ou ma créativité explose de toute part.
Allongé sur ce qui me sert de lit -une chauffeuse-, j'écoute Radiohead, et je fume clope sur clopes. Ca ressemble à un squatte, mais c'est seulement que ma chambre est en travaux. C'est le bordel, y'a de la peinture par terre, du plâtre en morceau, des insectes et des bestioles qui volent puisque j'ai ouvert ma fenêtre. Le pire dans tout ça, c'est que si ma chambre avait été un squatte comme il l'est là durant toutes mes années chez papa/maman, il est sûre que j'y aurais passé plus de temps. Les pots de peintures sont encore à côté, et bien malgrè moi, j'ai une folle envie de faire du dripping, ce qui me permettrait par la même occasion de jeter mes pensées colorées contre un mur blanc et vierge, ce qui me ferait le plus grand bien . Ma tête est une cocote minute sur le gaz depuis bien trop longtemps. J'aimerais prendre ma cervelle, la presser comme il faut, la mettre dans une passoire puis la remettre dans ma tête. Ce serait tellement bon.

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Soit.
Salo ou les 120 jours de Sodome
, regardé, sans trop bronché. Le tout de ce film ne réside pas forcément dans les plans multiples de sadisme (et ce pourtant quelque peu choquant, je l'avoue, particulièrement sur la fin, lorsqu'une femme se fait sauvagement baisé, puis qu'on lui coupe la peau du front jusque derrière le crane pour en récupérer les cheveux. Sauvage, certes, mais ne sommes nous pas sauvage au fond?), mais plus dans la morale sous entendue tout au long du scénario. Des petites phrases balancées a gauche a droite qui prennent tout leurs sens en les assemblant: "la gesticulation obscène est un langage de sourds et muet", "la limite de l'amour est qu'il a besoin d'un complice". Ce qui m'amène a parler de l'amour Éternel: pauvre niais que vous êtes stupides. Il n'existe pas. C'est beau d'y croire. Mais c'est encore mieux quand ça arrive. Or, avoir un complice pour une vie entière, m'étonnerait que ça soit aussi simple. Trop de tentations pour le sexe, pour l'amusement. Une vie entière avec la même personne, possible que ça m'ennuie. Objectivement, je n'y crois pas trop. Quand je vois mes parents, je me dis que c'est juste la routine qui les a conduit jusque là. Mais la routine tue, tue tout. Je ne veux pas de routines, je veux de la surprise, de l'étonnement, dormir peu mais vivre rapidement, ne rien louper et tout observer. Exemple: week end dernier: boulot de 23h30 a 7h - 12h debout= techno parade -danse, musique, boom boom, bière (plus d'1L), 19h fini, 20 rentré, dormi 1 heure, préparation, parti boulot 23h30 - 8h, rentré, dormi, 15h debout, 16h parti, 17h boulot=> 23h30 puis sorti dans un endroit un peu glauque. Rentré 2h30. Ca, oui, c'est du condensé, c'est du rapide, c'est de l'épuisement, mais c'est de la vie, de la vraie. Du profit. Profiter. Live fast, die young à l'image de James Dean dans la Fureur de Vivre. C'est à ça que je veux que ma vie ressemble. Alors oui, c'est un peu prétentieux, oui je suis jeune mais je vous emmerde, et je ferais ce que je veux. Tout en étant le plus respectable d'autrui -bien entendu-.

ghost

24 septembre 2010

Purple rain.

J'aime baiser . J'aime fumer. J'aime baiser en fumant, j'aime fumer l'amour. J'aime la fumée qui ressort de mes poumons et qui passe par ma bouche. C'est très sensuel en y reflechissant. C'est sensuellement excitant et c'est un besoin. Je n'aime pas être dépendant, c'est ma principale valeur, cependant, je suis dépendant d'une chose non humaine: cigarette.

need

J'aime Radiohead pour ce truc si puissant qu'il est totalement inexplicable, tout comme Crystal Castles, groupe pour lequel je me demande comme peut on transmettre autant de douleur dans un morceau de "musique" de 2 minutes et quelque.
Je pense toujours avoir ce truc brisé a l'intérieur, brisé depuis des années. Ca rétrécit selon des périodes définis. Mais bon.
Du haut de mes 20 ans, j'ai déjà une experience de la vie bien remplie. Multiples décès, joie, tristesse, peine, dépression, alcool, drogues, sexe, fêtes, concerts, voyages, discothèques. Un gros condensé bien emmêlé de sentiments plus ou moins tristes; mais en fait plutôt tristes et existentiels. Ca c'est fait en deux ans. Mes deux années avec le statut d'étudiant. Quelle chose remarquable. A la sortie du lycée, j'étais encore un être innocent, je n'avais touché à rien du tout (merci l'éducation des parents). Puis liberté, nouvelle ville, nouvelle vie, nouvelles personnes, nouvelles envies. Beaucoup d'envies. Toucher à tout comme si j'allais crever le lendemain. De relations sans lendemains en soirée cocaïne. De concerts en tristesse. Détresse amicale, détresse de la vie, détresse alcoolisée, détresse droguée. Au final, j'en suis sorti sans trop se séquelles. Je m'estime chanceux. Si j'avais été plus loin, je suis plutôt sûre que dans l'avenir, c'est à dire maintenant, j'aurais été interné en hôpital psychiatrique.
Un mot me revient: liberté. Et un autre mot: sexe. Les jeunes (et je m'inclus dans la catégorie bien évidemment) ne pense qu'à ça. Et je ne dis pas ça méchamment. Mais tout va très vite. Dans un bar, une vodka ou autre. Des rencontres dans la rue, des "y'a une fête dans cet appartement, je connais personne mais ça à l'air bien comme il faut" et deux heures plus tard, tu te retrouves au lit avec cette personne. Tu te réveilles, tu ne connais pas le prénom de la personne. Et bien souvent, elle est laide. C'est bien connu, l'alcool embellis ta vision des choses (dans la plupart des cas). Il y'a aussi les soirées défonce (vulgaire, cela dit, totalement authentique). Tout commence par une cigarette magique. Tout finit dans un endroit glauque. Dans un lit, dans un appartement. Entassés, serrés, transpirations, cris, alcool, cigarettes, jouissances. Expérience vécut une seule fois. Plutôt difficile à retranscrire car, moment sur le vif. Et la vérité est dure à décrire. Puisque ça, c'est ce que j'appèle de la vérité. Cet emmêlement de corps, une seule personne au finale. Puis une fin, un regard reculé sur l'ensemble des évènements, des restes ci et là. Un peu de poudre qui traîne. Des cadavres embouteillés. Ça reste de l'authentique. Du fort. Du sauvage (aussi.) Mais le sauvage est ce qu'il y'a de plus fort en chacun d'entre nous. C'est comme ça. L'acte sexuel en lui même est sauvage et blesse. Tout ces muscles qui se contractent, la concentration cérébrale, tout les sens en actions: épuisement du physique. Epuisement du corps humain. Tout est dans la tête, dans l'idée, dans le désir et dans l'envie. Tout ça relève du fantasmagorique. Le corps sert de transition à l'âme. Rien d'autre.
L'important de la vie, c'est de sortir du lot. Sortir du lot = personalité. Univers. Intérêt général pour ce qui t'entoure, à défaut d'être un bon à rien.
La vie est bien compliquée au final, remplie de croyances plus tordues les unes que les autres (inclus religion). Laissons à chacun l'envie d'être quelqu'un dans ce bas monde. Laissons à chacun sa liberté. Laissons à chacun la respiration, mais surtout, surtout. Etre individualiste. Ne compter sur rien ni personne, si ce n'est sa seule personne, son propre intérêt, son propre univers, son propre art, tel qu'il soit.
J'ai 20 ans, je suis très cérébrale comme garçon. J'ai toujours des réactions de gamins. J'essaye de m'épanouir. D'être intéressant. Je suis gay et je le vis bien. J'aime les phallus, j'aime le cul. Les yeux. Surtout les yeux = relation direct avec ton eidos (comme le définirait si bien Platon). Ta propre personne. Essayez de tuer quelqu'un en le regardant droit dans les yeux. C'est impossible.
Sur ce messieurs, mesdames.

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23 septembre 2010

Vive la fête.

Il a fait chaud, il a fait beau, tout juste assez pour faire croire a la population que l'automne allait se faire la malle. Qu'ils sont naifs . Je suis épuisé, comme d'habitude. Mais c'est le fait de me dire que je vais être fatigué qui me fatigue au final.
Je retrouve ma créativité photographique d'autrefois. En prenant du recul, je vois clairement la maturité naissante. Ca fait du bien. Je passais vraiment pour un gros gamin avant.
Tout comme j'étais a la limite de la toxicomanie avant. C'est ça être etudiant, se laisser aller au grè du vent et de ses propres envies. On est jeune qu'une fois. Mot d'ordre initial: PROFITER. Dans tout les sens du termes .
J'évoquerais bien mon passé bien rempli mais je suis un peu pudique de la nostalgie et de la mélancolie. Alors non. Va falloir attendre.

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COFFEE2

Pupue3

21 septembre 2010

Finies les hésitations. Finies les gérémiades. Finies les excuses. Soyez les acteurs de ce monde.

Avoir des projets, des buts, des dates butoires pour faire de sa propre vie quelque chose de cohérent, palpitant et d'excitant. Une vie est courte, mais juste assez pour avoir assez de temps afin d'accomplir ses désirs et ses envies les plus foux. Au final, le choix nous appartient même si nous pensons instinctivement le contraire.
Je suis en introspection constante depuis quelque jours maintenant. Ou quelque semaines (peu importe). Je me retrouve dans une partie enfouie depuis bien longtemps, j'explore vaguement les lieux, ça me plait sans plus, mais ça m'intrigue et ma curiosité prend le dessus sur absolument tout sens moral et physique. Je crois n'avoir jamais été aussi interessé par la quête ultime de l'authenticité suprême. Je ne sais pas si je trouverais une sorte de jouissance à ça. Mais pourquoi pas. Je continue à explorer, y'a beaucoup encore à découvrir. Sur moi, sur les autres, sur le comportement et les envies. Et j'appréhende un peu ces méandres tels des petites aiguilles pointues qui t'accrochent le coeur dès que tu t'en approches. Mais c'est bien connu, un panneau "defense d'entrée" te donne encore plus envie de découvrir l'interdit. L'interdit palpite et monte l'adrénaline que libére le cerveau (quel superbe organe celui là). Etre sous adrénaline, c'est un peu comme se sentir pousser des ailes.
Voilà.
Je crois avoir fini pour aujourd'hui. Et puis, who cares honestly?


paiiiin

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20 septembre 2010

explicit content for catholic persons

death

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15 septembre 2010

And mouth and eyes and heart all bleed

A défaut d'en avoir ras le bol d'être le petit garçon sage dont on me donne le surnom. Je fais rugir ce qu'il y'a à l'intérieur de moi. Vous déplaise, bien entendu.

J'aime être provocateur, j'aime provoquer. Provoquer, c'est un état d'esprit, mais c'est aussi un état de communication, l'interpellation des gens fait qu'ils te regardent tous la bouche ouverte comme s'ils voulaient te sucer. Pas de paroles, certes ,mais un dialogue de sourds, finalement.

nake

Je suppose seulement que sortir du moule de la société, de nos jours, est chose vraiment difficile. Peu de possibilités reste envisageable pour être la personne que tu seras dans 10, 15 ou 20 ans. Finalement, on ne te laisse pas le choix, puisque l'individualisme n'est clairement pas dans l'optique quotidienne. Seulement, le metro-boulot-dodo, pour ma part, me convient certainement pas. Je prefere mourir "jeune" et avoir une vie bien remplie, cernée d'experiences mutliples plutôt que d'entrer dans une routine journaliére et d'avoir ma belle maison, ma belle voiture et ma super femme qui me fera de bons petit plats. Je prime sur le hasard et comme toi, je ne sais pas de quoi demain sera fait, c'est sans doutes ce qui me pousse à me lever chaque matin. Bien sûre, il faut faire des sacrifices, on ne peut pas se battre éternellement contre cette idée de vie majoritairement acquise par la populasse. Mais bon, on peut s'en tirer sans avoir trop d'égratignures au final. Je ne veux pas de metro boulot dodo, je ne veux pas de routines (ou alors, le minimum syndicale pour avoir une vie sans trop de problèmes, somme toute). Je veux de la vérité, de la vraie vie, du véritable et de l'authentique. Les meilleurs moments sont bien souvent totalement inattendus, et l'inattendu te fait encore plus apprécier le moment en question. C'est ce pourquoi nous vivons, du moins, ce pourquoi je vis. Je veux profiter. Et ce n'est pas en me comformant que je le pourrais. Il me reste tas de choses a faire pour être pleinement épanoui . Je le suis pas entièrement, je le sens à l'intérieur. Comme euh, un brownies chocolat noisette, sans noisettes. C'est bon, mais il manque le croustillant. Voilà ce qui manque, le croustillant. Et c'est pas évident de le retrouver. Cet état d'esprit, on le retrouve plus facilement chez les homosexuels, va savoir pourquoi. Peut être parce que l'affirmation d'être différent de la majorité des gens fait que tu es plus sensible à ça. Je ne parle pas des fiottes, bien entendu, je parle des matures (parce que oui, il y'en a, quand même).
Au final, personne ne pourra dire ce qu'est la vraie vie. A part des bribes de moments, au final, nous sommes bien seuls, et au finale, on se fait bien chier.


screaam

15 septembre 2010

There's thunder, there's lightning and an avalanche of faces you know.

Donner une etiquette a un morceau de musique, ça ne se fait pas. Il ne s'agit pas d'une envie soudaine de critiquer notre si belle société. Mais, à quoi bon ? Associer chaque chose dans une boite fermée hermetiquement, c'est comme enfermer une poule dans une cage à lapin : ça ne rime à rien. Dire d'une chanson que c'est bobo, ça ne rime donc à rien. Quand on y reflechit, ça sert seulement à rendre les humains tels des moutons. Comme d'habitude . Je ne developperai pas la politique (parce que j'ai mal à la tête, et que comme je suis égocentrique, je ne le ferai pas, mon bonheur prime avant le votre, comprenez?).
Sinon, je dirige mon univers photographique vers quelque chose de plutôt naturaliste. Plus terre à terre avec la vie de tout les jours. Les instants sur le vif comme je les aime depuis toujours. Quelqu'un qui dort etc. J'aimerais me rapprocher plus de ce que Nancy Goldin à fait après le suicide de sa soeur. Quelque chose de sombre mais pas trop. Quelque chose de vraie, sans surfait, sans retouches, sans rien, un peu comme ceci :

nan_goldin_shower


Et la photographie n'a jamais été une histoire de surfait de toute façons. Quand on y reflechit. On ne peut pas retoucher avec les argentiques. Ok ok, je me la raconte; blablabah, je sais je sais, je retouche aussi. Alors bon. Mais ça m'énerve.
Sinon, j'ai un mal de tête à t'en faire tomber par terre. Je suis fatigué, longue journée. Je pourrai presque dire, interminable. J'ai envie de retourner au quai Branly pour ressentir tout ce que j'avais ressenti la premiere fois, en découvrant ces petites premieres oeuvres d'arts, les costumes traditionels tout ça. Retourner au musée d'art moderne. Réapprivoiser la faim de la culture et la soif du savoir. Parce que c'est bien d'arrêter les études mais je n'ai certainement pas envie de finir inculte. Au contraire.

15 septembre 2010

21:17

Je m'ennuie. Je tue l'ennuie. L'ennuie tue?

14 septembre 2010

Cracked eggs, dead birds, scream as they fight for life.

Je n'ai aucune prétention. Pas même celle d'être charmant ou quoi que ce soit. C'est en restant le plus modeste qu'on sort du lot. Et oui. La modestie fait de toi quelqu'un qui, du coup, ne se vante pas, ne se mérite pas. Une personne simple, cela dit, une personne vraie.
Street Spirit dans les oreilles, je me mets a reconsidérer toute mon existence et j'essaye de découvrir le message caché que Thom Yorke y a introduit.
Je me suis levé tôt, sans aucune raisons apparantes, si ce n'est celle de profiter de Paris au calme. Je vois déjà l'ennui se glisser pour l'après midi.
Je vais me regarder un vieux classique cinématographique. Fumer mes 20 cigarettes. Et peut être que dans ce cas, je
pourrai dire que j'ai eu une journée chargée

. NUDE

Salut.

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