Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
How to reincarnate you.
24 septembre 2010

Purple rain.

J'aime baiser . J'aime fumer. J'aime baiser en fumant, j'aime fumer l'amour. J'aime la fumée qui ressort de mes poumons et qui passe par ma bouche. C'est très sensuel en y reflechissant. C'est sensuellement excitant et c'est un besoin. Je n'aime pas être dépendant, c'est ma principale valeur, cependant, je suis dépendant d'une chose non humaine: cigarette.

need

J'aime Radiohead pour ce truc si puissant qu'il est totalement inexplicable, tout comme Crystal Castles, groupe pour lequel je me demande comme peut on transmettre autant de douleur dans un morceau de "musique" de 2 minutes et quelque.
Je pense toujours avoir ce truc brisé a l'intérieur, brisé depuis des années. Ca rétrécit selon des périodes définis. Mais bon.
Du haut de mes 20 ans, j'ai déjà une experience de la vie bien remplie. Multiples décès, joie, tristesse, peine, dépression, alcool, drogues, sexe, fêtes, concerts, voyages, discothèques. Un gros condensé bien emmêlé de sentiments plus ou moins tristes; mais en fait plutôt tristes et existentiels. Ca c'est fait en deux ans. Mes deux années avec le statut d'étudiant. Quelle chose remarquable. A la sortie du lycée, j'étais encore un être innocent, je n'avais touché à rien du tout (merci l'éducation des parents). Puis liberté, nouvelle ville, nouvelle vie, nouvelles personnes, nouvelles envies. Beaucoup d'envies. Toucher à tout comme si j'allais crever le lendemain. De relations sans lendemains en soirée cocaïne. De concerts en tristesse. Détresse amicale, détresse de la vie, détresse alcoolisée, détresse droguée. Au final, j'en suis sorti sans trop se séquelles. Je m'estime chanceux. Si j'avais été plus loin, je suis plutôt sûre que dans l'avenir, c'est à dire maintenant, j'aurais été interné en hôpital psychiatrique.
Un mot me revient: liberté. Et un autre mot: sexe. Les jeunes (et je m'inclus dans la catégorie bien évidemment) ne pense qu'à ça. Et je ne dis pas ça méchamment. Mais tout va très vite. Dans un bar, une vodka ou autre. Des rencontres dans la rue, des "y'a une fête dans cet appartement, je connais personne mais ça à l'air bien comme il faut" et deux heures plus tard, tu te retrouves au lit avec cette personne. Tu te réveilles, tu ne connais pas le prénom de la personne. Et bien souvent, elle est laide. C'est bien connu, l'alcool embellis ta vision des choses (dans la plupart des cas). Il y'a aussi les soirées défonce (vulgaire, cela dit, totalement authentique). Tout commence par une cigarette magique. Tout finit dans un endroit glauque. Dans un lit, dans un appartement. Entassés, serrés, transpirations, cris, alcool, cigarettes, jouissances. Expérience vécut une seule fois. Plutôt difficile à retranscrire car, moment sur le vif. Et la vérité est dure à décrire. Puisque ça, c'est ce que j'appèle de la vérité. Cet emmêlement de corps, une seule personne au finale. Puis une fin, un regard reculé sur l'ensemble des évènements, des restes ci et là. Un peu de poudre qui traîne. Des cadavres embouteillés. Ça reste de l'authentique. Du fort. Du sauvage (aussi.) Mais le sauvage est ce qu'il y'a de plus fort en chacun d'entre nous. C'est comme ça. L'acte sexuel en lui même est sauvage et blesse. Tout ces muscles qui se contractent, la concentration cérébrale, tout les sens en actions: épuisement du physique. Epuisement du corps humain. Tout est dans la tête, dans l'idée, dans le désir et dans l'envie. Tout ça relève du fantasmagorique. Le corps sert de transition à l'âme. Rien d'autre.
L'important de la vie, c'est de sortir du lot. Sortir du lot = personalité. Univers. Intérêt général pour ce qui t'entoure, à défaut d'être un bon à rien.
La vie est bien compliquée au final, remplie de croyances plus tordues les unes que les autres (inclus religion). Laissons à chacun l'envie d'être quelqu'un dans ce bas monde. Laissons à chacun sa liberté. Laissons à chacun la respiration, mais surtout, surtout. Etre individualiste. Ne compter sur rien ni personne, si ce n'est sa seule personne, son propre intérêt, son propre univers, son propre art, tel qu'il soit.
J'ai 20 ans, je suis très cérébrale comme garçon. J'ai toujours des réactions de gamins. J'essaye de m'épanouir. D'être intéressant. Je suis gay et je le vis bien. J'aime les phallus, j'aime le cul. Les yeux. Surtout les yeux = relation direct avec ton eidos (comme le définirait si bien Platon). Ta propre personne. Essayez de tuer quelqu'un en le regardant droit dans les yeux. C'est impossible.
Sur ce messieurs, mesdames.

need2

Publicité
Commentaires
Publicité
How to reincarnate you.
Catégories
Publicité